CITATIONS SUR LA VIE

Le bonheur est un Dieu qui marche les mains vides et regarde la vie avec les yeux baissés.

Quand vous avez cessé de songer au bonheur, vous l'avez trouvé.

Vouloir être de son temps, c'est déjà dépassé.

Si tu penses que ta vie ne vaut pas la peine d'être vécue, prends une corde et quand tu seras partie, tu accuseras la corde de t'avoir tuer..

L'ironie et la pitié sont deux bonnes conseillères ; l'une, en souriant, nous rend la vie aimable ; l'autre, qui pleure, nous la rend sacré.

Le bonheur, cette petite chose qui n'existe pas et qui, pourtant, un beau jour, cesse d'être.

Celui qui sait considère la vie comme la lumière vacillante d'une petite lampe agitée par un vent violent, et ne fait rien de ce qui ne doit pas être fait.

L’enfant se laisse vivre, l’adolescent attend de vivre, l’homme essaie de vivre et le vieillard de survivre.

La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.

Celui qui a entendu la Loi, celui qui voit, celui qui se plaît dans la solitude est heureux; lié à l'existence au milieu des créatures vivantes, et ne faisant pas de mal, il est heureux dans le monde. Parvenu à se mettre au-dessus des vices, exempt de passions, il est heureux dans le monde. Celui qui a dompté l'égoïsme et l'orgueil est parvenu à la suprême félicité.

On est quelquefois aussi différent de soi-même que des autres.

La première moitié de la vie se passe à désirer la seconde. La seconde à regretter la première.

La vie ? Le voyage vaut la peine d'être fait une fois.

On entre, on crie, et c'est la vie... On bâille, on sort, et c'est la mort.

Nous entrons dans la vie avec la loi d'en sortir ; nous venons faire notre personnage et il nous faut ensuite disparaître.

Ajouter de la vie aux jours lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie.

La vie est un restaurant petit, mauvais et cher. En plus, c'est trop court.

Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise nos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous!

Si l'on pouvait recouvrer l'intransigeance de la jeunesse, ce dont on s'indignerait le plus c'est de ce qu'on est devenu.

Le vieillard a été jeune, alors que le jeune homme ne sait pas s'il deviendra vieux ; un bien qui a été donné vaut mieux qu'un bien futur et douteux.